Jour deux cent onze. 211/365.
- Louis(e)
- 15 déc. 2019
- 1 min de lecture
Love letter to the fog
Être étonnée de toutes les saisons
Écraser son égo
Sous un tas de feuilles mortes
Faire fi du vent qui hurle entre mes seins,
Et de la pluie battante contre ma porte,
T'attendre.
Converser, convertir, convaincre,
De l'urgence à le protéger,
Me rouler dans les coulées du parquet,
Dans la terre mêlée à l'eau qui emplit les rainures,
T'attendre.
Briller en satiété
Des gourmandises en réseau
Gober des sourires forcés
Perdre mon énergie dans les foules
Et respirer dans des sacs en papier,
T'attendre.
Essayer une fois, deux fois, trois fois de tourner la clé dans la serrure,
Dans le vide - et pourtant elle tourne,
Laisser glisser mon corps contre la porte,
Me plier en origami sur le carrelage froid,
Et t'apercevoir.
Retour à l'intérieur d'émoi,
de mon enveloppe kraft à bulles.
Capitonnée
La cellule
La scellée.
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