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Jour cent quatre-vingt-neuf. 189/365.

  • Photo du rédacteur: Louis(e)
    Louis(e)
  • 23 juil. 2019
  • 1 min de lecture

J'étais celle qui pleurait dans le train

À deux heures de chez moi

Celle qui se liquéfiait de peur en chemin.

Crocodilesques,

Des larmes en écailles

Qu'on croyait adolescentes.


Pleurer pour ne pas quitter ma mère qui ne m'accompagnait pas sur le quai

Elle qui a toujours détesté les aurevoirs

Les sanglots des quinze ans

Qui secouent mes épaules.


Celle qui noircissait des pages d'appels à l'aide

De belles tournures pour dire au secours je me noie, ma tristesse n'est pas normale, pour dire

sauvez-moi de moi.


Pleurer l'amour que l'on croit sincère

L'amour de celle qui de trois ans mon aimée

Puis son amour à elle

Et puis son amour à elle

Et puis son amour à elle

Et puis son amour à elle

Puis le sien aussi, pour


Trouver de nouvelles raisons de pleurer.

 
 
 

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